« Face à la triple crise planétaire, l’espoir réside dans la capacité créatrice de l’humanité »

L'UE repense la réussite économique. Le PIB ne reflétant pas le bien-être social et environnemental, des voix s'élèvent pour réclamer un modèle d'économie du bien-être, qui donne la priorité aux personnes et à la planète. Antoine Oger, directeur exécutif par intérim et directeur de recherche de l'Institut pour la politique européenne de l'environnement, et Taube Van Melkebeke, responsable des politiques à la Fondation européenne verte, explorent cette évolution.

Le traité sur l'Union européenne stipule que « l'Union a pour objectif de promouvoir la paix, ses valeurs et le bien-être de ses peuples ». Ces dernières années, l'UE a pris des mesures importantes en faveur d'une transition juste et verte, notamment grâce au Pacte vert pour l'Europe (PVE). Cependant, la triple crise planétaire actuelle, que sont le changement climatique, la perte de biodiversité et la pollution, exige des mesures plus importantes, plus rapides et plus profondes pour ramener l'économie européenne dans un espace de fonctionnement sûr et conforme à son propre traité.

L'ampleur du défi du développement durable est évidente, notamment dans un contexte de tensions géopolitiques et de scepticisme politique croissant à l'égard de la législation verte. Si le soutien public à l'action climatique reste fort, il est temps que les politiques équilibrent ambition et équité afin de garantir l'acceptation sociétale.

Pendant trop longtemps, la croissance économique et le profit à court terme ont servi de prétexte pour négliger le bien-être des citoyens et de notre population. C'est un faux choix, que l'UE ne peut plus se permettre. Une transition juste vers une économie du bien-être n'est pas seulement idéaliste ; elle est essentielle. Pourquoi ? Parce qu'elle offre une voie cohérente vers un avenir plus juste, plus vert et plus résilient sur les plans social, économique et environnemental.

L'argent public continue d'être investi dans des activités néfastes telles que les subventions aux énergies fossiles, tandis que les investissements dans l'économie verte et sociale restent bien trop limités. Selon les estimations, 500 à 1000 2050 milliards d'euros par an seront nécessaires à l'échelle de l'UE pour faire face à la triple crise planétaire et parvenir à une transition juste vers la neutralité carbone d'ici XNUMX. 

Construire une économie du bien-être qui reste dans les limites de la Terre

L'examen à mi-parcours de la stratégie de l'UE 8e programme d'action pour l'environnement nous rappelle que nous devons encore accroître massivement nos efforts, déjà sans doute ambitieux, de la dernière décennie pour parvenir à une économie juste et à zéro émission nette d’ici 2050. Sinon, les objectifs thématiques tels que la lutte contre le changement d’affectation des terres et la perte de biodiversité, la réduction de la consommation d’énergie, le doublement de l’utilisation des matériaux circulaires et la diminution de notre empreinte de consommation ne seront pas atteints.

Le Pacte vert pour l'Europe a marqué un pas important dans la bonne direction, non seulement en termes d'ambition environnementale, mais aussi en amorçant une transformation de la vision que l'UE se fait du progrès économique. En plaçant l'action climatique, l'équité sociale et la résilience à long terme au cœur de la planification économique, il marque une avancée au-delà du prisme étroit du produit intérieur brut (PIB). Mais ce n'est pas suffisant. Malgré toutes ses promesses, le Pacte vert pour l'Europe a néanmoins suscité un vif mécontentement politique, nous laissant nous interroger sur la capacité de l'UE à adopter une législation plus ambitieuse.

L'économie du bien-être offre une solution. La transition vers une économie du bien-être vise à fournir une stratégie politique globale qui réponde à la triple crise planétaire tout en répondant aux besoins sociaux fondamentaux grâce à des outils économiques. Lorsque nous discutons des approches de l'économie du bien-être au niveau de l'UE, nous devons d'abord démontrer que la croissance économique n'est pas une nécessité pour atteindre le bien-être dans les limites de la planète. Au contraire, le maintien de ces limites est la véritable condition préalable au bien-être, la croissance économique sectorielle n'étant qu'un moyen parmi d'autres d'y parvenir.

La croissance économique peut soutenir une économie de bien-être dans certains secteurs, comme l’énergie propre, mais dans d’autres, comme l’extraction et l’utilisation des combustibles fossiles, elle devient non économique et nuisible.

Malgré cela, l'accent mis sur la croissance du PIB persiste, en particulier dans les débats en cours sur le renforcement de la compétitivité mondiale de l'UE. Cela soulève des questions cruciales auxquelles nous devons répondre : la croissance du what, Pour qui, à quoi sables moins coûteux, et combien de temps cela peut-il durer dernier? Qui porte le fardeau, quel en est le coût pour le planète, et combien de croissance est assez?

Mettre l’équité au centre de la transition juste

L'UE doit adopter des politiques environnementales ambitieuses, fondées sur la justice, non seulement environnementale, mais aussi sociale et équitable pour tous. Sans cela, la transition juste risque de perdre son acceptabilité sociale et son équité intergénérationnelle. La relation entre politiques sociales et environnementales, leurs synergies et leurs arbitrages, doit être placée au cœur de toutes les évolutions politiques futures.

La prochaine révision de la Plan d'action du socle européen des droits sociaux constitue une occasion clé d'intégrer des approches innovantes, moins dépendantes de la croissance, au modèle socio-écologique de l'UE. Des concepts tels que la réduction du temps de travail, les services de base universels et les dividendes doivent être sérieusement envisagés. Bien entendu, cela doit s'accompagner d'une réforme du Semestre européen et d’autres outils de reporting essentiels, tels que les plans budgétaires et structurels à moyen terme (PMT), pour suivre de manière plus significative les progrès en matière de justice distributive.

Des leçons peuvent également être tirées des lacunes de la et de la politique nationale. Plans de relance et de résilience (RRP) En termes de justice procédurale, ces résultats montrent que la législation et les plans d'investissement futurs doivent être élaborés conjointement avec la société civile, les partenaires sociaux et les collectivités, plutôt que d'être simplement appliqués de manière descendante.

La participation citoyenne doit être renforcée dans toute l'UE, conformément aux récentes orientations de la Commission européenne, fondées sur les enseignements tirés des initiatives existantes dans les États membres. Des assemblées citoyennes au budget participatif, ces innovations démocratiques peuvent contribuer à combler le déficit démocratique persistant de l'UE et à renforcer sa légitimité aux yeux de ceux qu'elle sert.

Enfin, la publication attendue d’une stratégie sur l’équité intergénérationnelle devrait constituer un tournant décisif, un engagement clair à garantir que les politiques de l’UE reflètent les intérêts non seulement de ceux qui vivent aujourd’hui, mais aussi des générations futures.

Mesurer ce qui compte : indicateurs pour une économie du bien-être

Le PIB n'est plus un indicateur autonome de progrès dans l'UE. Pour soutenir une transition juste, des indicateurs et des mesures complémentaires doivent être intégrés à la conception et à la mise en œuvre des politiques. La Commission Rapport de prospective stratégique 2023 a fait le point sur les nombreuses initiatives récentes et en cours visant à élaborer des indicateurs fiables pour un bien-être durable et inclusif (SIWB). Ces avancées institutionnelles doivent désormais être formalisées dans le processus d'élaboration des politiques.

La priorité absolue de la Commission devrait être de promouvoir l’intégration des indicateurs SIWB dans le Système de comptabilité nationale des Nations Unies (SCN), dans le cadre de la réforme de 2025. Cela marquerait un tournant décisif dans la manière dont le bien-être et la durabilité sont mesurés dans les cadres comptables nationaux. Les mises à jour se refléteraient ensuite dans la version révisée. Système européen des comptes nationaux et régionaux (SEC) d'ici 2029, et influencer d'autres outils statistiques clés de l'UE, notamment Comptes environnementaux de l'UE.

Intégrer la Commission tableau de bord proposé dans les processus existants de l'UE tels que le semestre européen, le Enquête annuelle sur la croissance durable, et les analyses d'impact garantiraient que les priorités en matière de bien-être et d'environnement soient plus que de simples rhétoriques. Elles feraient partie intégrante du fonctionnement quotidien de la gouvernance de l'UE.

Le pouvoir de la prédiction : la modélisation des politiques

L'Union européenne dispose d'un large éventail de modèles, utilisés tout au long du cycle politique. C'est particulièrement vrai lors de la phase de conception, qui comprend un Évaluation de l'impact durableCes modèles sont codifiés dans le Lignes directrices et boîte à outils de l'UE pour une meilleure réglementation, et ils exercent une influence significative sur l’élaboration des résultats des politiques.

Pourtant, la puissance de ces modèles ne réside pas seulement dans leur conception technique, mais aussi dans les choix qui les sous-tendent. Ces choix incluent la priorisation des enjeux, leur pondération, les hypothèses retenues et les points de vue pris en compte. Ces décisions ne sont pas neutres. Elles sont politiques et doivent être soumises à un examen approfondi.

Actuellement, de nombreux modèles utilisés par la Commission européenne négligent largement les concepts d'économie écologique. Ils négligent souvent les coûts du changement climatique ou sous-représentent des aspects clés. objectifs de développement durable (ODD) et ne parviennent pas à prendre en compte de manière adéquate les implications économiques, sociales et environnementales de la législation.

Pour y remédier, l'UE doit diversifier son approche d'évaluation d'impact en combinant analyses qualitatives et quantitatives et réduire sa dépendance à un ensemble restreint de modèles intrinsèquement partiels. Les réformes devraient inclure l'intégration des dimensions environnementales et de bien-être, l'utilisation de multiples approches de modélisation au sein d'une même évaluation et une utilisation plus complémentaire de différents outils d'analyse.

Il est crucial que la Commission se dote de capacités suffisantes pour mettre en œuvre ces procédures plus complexes, mais nécessaires. Les institutions de l'UE devraient se réunir pour formaliser ces changements et renouveler leur boîte à outils de modélisation économique en actualisant leurs Accord interinstitutionnel "Mieux légiférer", qui date maintenant de près de dix ans. Il est grand temps que la modélisation économique de l'UE reflète les réalités d'un bien-être durable et inclusif.

Défis mondiaux, solutions mondiales : l'impact extérieur de l'UE

Il est désormais bien établi que les modes de consommation de l'UE – et les chaînes d'approvisionnement qui les soutiennent – ​​continuent de générer des retombées négatives sur d'autres pays. Ces impacts externes menacent de compromettre les progrès réalisés en matière de durabilité au sein de l'UE.

Prenons l'objectif de l'UE de réduire de 2030 % ses émissions de gaz à effet de serre d'ici 55. Cet objectif ne tient pas compte du fait que les importations de l'UE représentent près de la moitié de ses émissions territoriales. Si l'impact environnemental national a diminué de 12 % entre 2010 et 2018, malgré une croissance du PIB de 23 %, l'empreinte carbone globale de l'UE a en réalité augmenté de 4 % au cours de la même période.

En réalité, l'empreinte écologique est probablement bien plus importante. Des impacts clés tels que la perte de biodiversité et la surexploitation des ressources sont souvent omis en raison du manque de données, ce qui signifie que les chiffres actuels sous-estiment l'ampleur réelle des dommages environnementaux. Nous assistons à une forme de découplage absolu au sein de l'UE, mais relatif à l'échelle mondiale. En bref, ce n'est pas suffisant.

L'UE doit prendre en compte (c'est-à-dire quantifier, surveiller et agir) les impacts économiques, sociaux et environnementaux mondiaux de ses modes de production et de consommation. Cela implique de repenser la manière dont nous concevons nos partenariats avec les pays tiers. Au lieu de se concentrer exclusivement sur l'accès au marché, les accords européens de nouvelle génération devraient intégrer des évaluations d'impact durable renforcées, prenant également en compte les conséquences sociales et environnementales.

Les priorités de la coopération au développement doivent également évoluer. L'aide publique au développement, tant en termes de montants que de priorités, devrait être mise à profit pour soutenir des stratégies mutuellement bénéfiques permettant aux pays partenaires de poursuivre leurs propres objectifs de bien-être dans les limites de la planète.

En fin de compte, l’UE et ses États membres devraient utiliser leurs vastes réseaux diplomatiques pour appeler à une transition mondiale équitable, qui soutienne un changement systémique et intègre une responsabilité partagée au-delà des frontières.

L’économie de l’UE n’est pas séparée de la société ou de la nature, elle est intégrée dans des systèmes culturels et sociaux, qui existent eux-mêmes en tant que sous-système de la biosphère terrestre.

Transformer les forces économiques clés pour repenser la finance et les affaires

Les arguments macroéconomiques en faveur d'une transition vers une économie du bien-être sont de plus en plus difficiles à ignorer. Le coût des dommages liés au climat dépasse largement celui de l'atténuation, et pourtant les flux financiers restent fondamentalement en décalage avec les objectifs de prospérité partagée à l'échelle planétaire.

L'argent public continue d'affluer vers des activités néfastes comme les subventions aux énergies fossiles, tandis que les investissements dans l'économie verte et sociale restent bien trop limités. Selon les estimations, 500 à 1,000 2050 milliards d'euros par an seront nécessaires à l'échelle de l'UE pour faire face à la triple crise planétaire et parvenir à une transition juste vers la neutralité carbone d'ici XNUMX. À ce jour, nous sommes loin de ce chiffre.

Nous comprenons qu’il existe de nombreuses demandes concurrentes, telles que la numérisation, la compétitivité, la politique industrielle ou la défense, mais la transition vers une économie du bien-être est sans doute le moyen le plus rentable de construire des sociétés résilientes pour répondre collectivement à ces priorités.

Les négociations à venir pour l’après-Cadre financier pluriannuel (CFP) de l’UE 2027 et le successeur du Facilité de relèvement et de résilience représentent une opportunité rare et vitale. Ces processus budgétaires de l'UE, qui culmineront en 2025 et 2026, constituent la principale opportunité de soutenir la transition vers une économie juste, durable et résiliente.

Le financement de l'UE ne suffira pas à lui seul. Des réformes nationales et internationales seront cruciales. Il s'agira notamment de mettre en place des impôts sur la fortune et les bénéfices des énergies fossiles, de supprimer progressivement les subventions néfastes pour l'environnement et d'améliorer la collecte des impôts. Les conditionnalités environnementales et sociales doivent être au cœur des dépenses et des marchés publics, afin de garantir que chaque euro dépensé contribue à des résultats positifs pour les populations et la planète.

Le financement privé doit également faire partie de la solution. L'UE et ses États membres devraient favoriser l'abandon des intérêts financiers à court terme et de la demande de croissance en soutenant la transformation des institutions financières et des entreprises en entités d'économie sociale. Le renforcement des cadres européens de financement et d'entreprise durables sera crucial, non seulement pour freiner les activités économiques destructrices, mais aussi pour stimuler la compétitivité des entreprises qui prospéreront à terme dans une économie zéro émission nette.

L'UE a un rôle important à jouer pour façonner la trajectoire de ces systèmes socioécologiques interconnectés. Mais ce n'est pas une tâche qu'elle peut entreprendre seule. Il s'agit, par définition, d'une entreprise mondiale, qui doit s'ancrer dans la solidarité, la responsabilité et le courage de diriger.

Face à la crise, l’UE a le pouvoir de façonner un avenir durable

La mise en œuvre des recommandations politiques présentées dans cet article offre aux décideurs politiques de l'UE, au service de leurs citoyens, une meilleure compréhension des fins et des moyens au sein d'une économie du bien-être. Cela commence par reconnaître que l'économie de l'UE n'est pas séparée de la société ou de la nature ; elle est ancrée dans des systèmes culturels et sociaux, qui constituent eux-mêmes un sous-système de la biosphère terrestre.

Face à la triple crise planétaire, l'espoir réside dans la capacité créatrice de l'humanité, notre capacité collective à repenser, repenser et améliorer. Des décennies de progrès, tant en sciences naturelles que sociales, nous ont fourni les connaissances et les outils nécessaires pour atteindre une prospérité partagée dans les limites de notre planète.

L'UE a un rôle important à jouer pour façonner la trajectoire de ces systèmes socioécologiques interconnectés. Mais ce n'est pas une tâche qu'elle peut entreprendre seule. Il s'agit, par définition, d'une entreprise mondiale, qui doit s'ancrer dans la solidarité, la responsabilité et le courage de diriger.

Antoine Oger
Directeur exécutif at  |  + de publications

Antoine Oger est directeur exécutif de l'Institut pour la politique européenne de l'environnement (IEEP), un groupe de réflexion basé à Bruxelles qui collabore avec des acteurs des institutions européennes et internationales, du monde universitaire, de la société civile et de l'industrie pour produire des recherches factuelles sur les politiques européennes de développement durable. Ses travaux portent sur la cohérence des politiques internes et externes de l'UE en matière de commerce, de climat et d'économie circulaire.

Antoine a travaillé pendant plus de douze ans sur l'assistance technique aux pays du Sud, collaborant étroitement avec les acteurs européens et internationaux concernés pour la mise en œuvre de la politique de coopération de l'UE. Parmi ses publications récentes figurent des rapports de l'IEEP sur les politiques de coopération.liens à long terme entre les objectifs climatiques et le commerce et l'investissement internationaux" et un briefing sur "Le commerce pour une économie circulaire inclusive : un cadre pour une action collective« développé avec Chatham House.

Antoine est également professeur associé à Sciences Po Paris, où il enseigne sur les « Politiques européennes de développement durable dans une perspective internationale », ainsi qu'à Paris La Sorbonne-Nouvelle sur les « Projets de développement liés au climat dans les économies émergentes ». Antoine est titulaire d'un master en politique européenne de l'Institut d'études politiques de Rennes.

Taube Van Melkebeke
Chef de la politique at La Fondation Verte Européenne |  + de publications

Taube Van Melkebeke est le responsable politique de la Green European Foundation (GEF), une fondation politique de niveau européen qui vise à favoriser une plus grande implication des citoyens dans la politique européenne et à susciter des conversations, des débats, des idées et des propositions pour une Europe plus verte et plus juste socialement.

L'expertise de Taube réside dans les domaines croisés du travail, des affaires sociales, de la durabilité environnementale et des transitions énergétiques propres, avec neuf ans d'expérience de travail sur ces sujets aux niveaux national, européen et international.

Elle dirige actuellement le pôle politique du FEM, qui se concentre sur les liens entre la transition énergétique, les politiques sociales et économiques européennes, en reliant des domaines souvent cloisonnés. Parmi ses publications récentes, on peut citer la note d'orientation du FEM : « Le genre au cœur de la transition énergétique de l'UE : principaux enseignements du cas français" et le rapport "Stimuler la participation au secteur de l'énergie Transition".

Taube a précédemment travaillé comme conseillère politique au sein du groupe de réflexion sur le climat E3G, comme attachée aux affaires sociales et à l'emploi à la Représentation permanente de la Belgique auprès de l'UE et comme chargée de mission gouvernementale dans des domaines similaires. Elle est titulaire d'une maîtrise en politique européenne et d'une maîtrise en conflits et développement de l'Université de Gand (Belgique).

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